doppelfinger

À propos de

" Un songwriter déjà parmi les plus grandes promesses autrichiennes "

Clemens Bäre, aka doppelfinger, n’a que 23 ans mais compose déjà depuis longtemps, même si son intention n’était pas, au départ, d’atteindre un quelconque public. Pour lui, la musique est avant tout un processus, une méthode qui lui permet de gérer ses propres pensées et émotions. Mais la musique rappelle forcément qu’elle demeurera toujours aussi un moyen de communication et le désir d’être entendu devint finalement trop fort pour être ignoré, pour notre plus grand bonheur.

By Design, le premier album de doppelfinger récemment sorti, représente cette volonté de ne plus se cacher, de part sa propre présence dans les bacs mais également dans les paroles de ses morceaux, tout particulièrement My Oh My, qui lève le voile sur ce conflit entre besoin de partager ses pensées et ses émotions sans parfois en être capable. Cette isolation, dans laquelle Clemens compose généralement sa musique, est clairement visible dans ses mélodies lentes et réfléchies.

Mais cela ne signifie en rien que cet album n’est que tristesse et sombres émotions. La beauté éclatante du songwriting de doppelfinger réside, comme autant de pépites dans une mine, dans les éclats de bonheur et d’espoir qui apparaissent au fil de son exploration. Quite Alrighty nous rappelle par exemple que quel que soit l’obstacle qui se dresse sur notre chemin, nous finirons toujours par le franchir : Life sure isn’t fair, chante-t-il, mais pour mieux rappeler que finalement elle est, ou finara par être, quite alright.

Concernant la production de l’album, doppelfinger est entre de bonnes mains. Avec l’aide de talents autrichiens tels que Jakob Herber (producteur de Culk, Anger, FLUT), Sophie Lindinger (mixage), Lukas Lauermann au violoncelle et OSKA en choriste de luxe, By Design est, au-delà d’un premier album, un premier chef d’œuvre.