blackwave.

À propos de

" Un tsunami hip-hop qui déferle depuis la Belgique "

Le rap belge se porte particulièrement bien, et le duo derrière blackwave. semble confirmer cette tendance. La preuve ? Leurs concerts ont enflammé les festivals (dont Rock Werchter) tout l’été et, plus récemment, leur titre « a-okay » a rejoint la prestigieuse playlist de FIFA 23. Encore mieux, la sortie de leur second album, no sleep in LA , a confirmé un talent qui avait déjà impressionné il y a trois ans avec un premier disque, ARE WE STILL DREAMING?.

Mais ça n’a pas toujours été aussi simple. Il faut remonter en 2016 pour retracer l’histoire de ce duo belge formé par le producteur Willem Ardui et le rappeur Jay Walker, quand ces deux amis d’enfance ont eu l’idée de créer un projet hip-hop aux influences jazz et soul. Le succès arrive en 2017 avec la sortie d’un premier EP, Mic Check, suivi par trois singles, « GoodEnough », « Whasgood?! » et « Swangin’ » en 2018.

Avec leur premier album, ARE WE STILL DREAMING? sorti en 2019, blackwave. rencontre une reconnaissance nationale et internationale. Le duo se délocalise pour un temps à LA, afin de se retrouver au cœur de l’American way of life et d’y trouver de nouvelles inspirations musicales pour leur second album.

Sauf que les bonnes vibrations se heurteront, une fois le duo rentré en Belgique, au mur de la pandémie et du confinement qui feront vivre à Willem et Jay une profonde crise existentielle. Il aura fallu de longues discussions et la sortie du single « recluse » en 2021 pour que blackwave. ne se relance avec les onze nouveaux chapitres qui constituent ce nouvel album fortement inspiré par leur voyage dans la Cité des anges.

Influencée par le rétro-funk des années 1960 et le rap américain des années 1990 à aujourd’hui, la musique de blackwave. oscille entre soul organique et hip-hop aux accents funky. Les lyrics, à moitié chantées et à moitié rappées, s’accordent parfaitement à des beats énergiques sans être furieux. Ces styles qui se percutent peuvent rappeler des artistes comme Loyle Carner et Anderson Park… Mais made in Belgium. Vous n’avez pas fini d’entendre parler de ces deux Anversois.

Photo : @constance.captures